Parole tellement courte
Et pourtant d’une signification si intense…
Père…rien qu’en la prononçant
Je pense à une main forte
Prête à me soutenir en toute circonstance…
A des bras toujours prêts à
M’accueillir
Dans une étreinte chaude et rassurante…
Ces mêmes bras qui ne se tendent
Jamais
Pour demander pour soi…
Tu n’as jamais rien prétendu si non la paix et
La sérénité…
En échange tu as donné tout ton être
sans réserve, sans jamais te préoccuper
de ce que tu aurais pu obtenir en échange…
Est-il possible d’être aussi altruiste ?
Il y a les enfants qui ont le privilège de naître
D’une créature née pour être
Père…
Au milieu de tant d’obscurité, il est réconfortant
De jouir de cette immense lumière
Qui, tout en irradiant, me réchauffe…
Papa…il y en a tellement qu’on appelle ainsi,
Presque une sorte de rite…
Papa…il y en a peu qui, comme toi, méritent
Cette appellation…
Et peu qui, comme moi, jouissent d’une
Telle chance…
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Ste Thérèse de Lisieux avec le Père Louis Martin pendant qu’elle lui demande l’autorisation d’entrer au carmel. Dans une lettre du 26 juillet 1897, adressée à l’un de ses «frères spirituels», Thérèse s’exprime ainsi: "Le bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la Terre" (Lettre 261). [Photo de Egidio Ridolfo s.j.]
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