|
Glorieux Gardien de mon âme,
toi qui brilles dans le beau Ciel
comme une douce et pure flamme
près du trône de l'Eternel,
tu descends pour moi sur la terre
et m'éclairant de ta splendeur,
bel Ange, tu deviens mon Frère,
mon Ami, mon Consolateur !…
Connaissant ma grande faiblesse,
Tu me diriges par la main,
et je te vois avec tendresse
oter la pierre du chemin.
Toujours ta douce voix m'invite
à ne regarder que les Cieux,
plus tu me vois humble et petite,
et plus ton front est radieux.
O toi! qui traverses l'espace
plus promptement que les éclairs,
je t'en supplie, vole à ma place
auprès de ceux qui me sont chers.
De ton aile sèche leurs larmes,
chante combien Jésus est bon,
chante que souffrir a des charmes,
et tout bas, murmure mon nom…
Je veux pendant ma courte vie
sauver mes frères le pécheurs,
o Bel Ange de la Patrie,
donne-moi tes saintes ardeurs.
Je n'ai rien que mes sacrifices
et mon austère pauvreté,
avec tes célestes délices
offre-les à la Trinité.
A toi le Royaume et la Gloire,
les Richesses du Roi des rois.
A moi l'humble Hostie du ciboire,
à moi le trésor de la Croix.
Avec la Croix, avec l'Hostie,
avec ton céleste secours,
j'attends en paix de l'autre vie
les joies qui dureront toujours. |
|
Statue peinte par Thérèse de Lisieux |
|
S.te Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face |
|